Super flumina Babylonis
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Super flumina Babylonis est sans doute le motet le plus célèbre de François Giroust, celui qui lui ouvre les portes de Paris en 1768 lorsqu’il remporte un double prix au Concert Spirituel, alors la plus prestigieuse institution de concert parisienne. Le Centre de musique baroque de Versailles en propose ici la dernière version, révisée par le compositeur lui-même, pour un orchestre « mozartien ».
Le genre du grand motet connaît à Paris son apogée grâce au Concert Spirituel, première institution de concert public de la capitale. Lorsque cette dernière lance un concours de motets sur le texte du Psaume 136, François Giroust, alors en poste à Orléans, y envoie deux oeuvres. L’institution parisienne décide de créer un deuxième prix sur ses fonds propres : les deux récompenses sont remportées par Giroust, le propulsant sur le devant de la scène musicale parisienne.
Cette édition propose le deuxième motet, en sol mineur, repris de nombreuses fois à Paris comme à la cour, à partir du matériel d’orchestre conservé des musiciens de la Chapelle royale de Versailles, correspondant à l’ultime révision de Giroust.
L’effectif convient à tout ensemble pratiquant le répertoire classique : 4 chanteurs solistes (2 dessus, haute-contre (ténor), basse-taille), un choeur à 4 voix (SATB) avec des pupitres parfois divisés (S et B) et un orchestre classique avec les bois par deux (flûte, hautbois, clarinettes, basson), les cors et les cordes (violons 1 & 2, altos, violoncelles, contrebasses) que l’on pourra soutenir avec une basse continue à l’orgue.