Messes, vol. 1
C’est la dernière et certainement la plus complexe des messes de Marc-Antoine Charpentier ; on a beaucoup admiré la qualité de la musique, la profonde foi qui s’en dégage, on a beaucoup vanté l’extrême habileté du contrepoint et la surprenante efficacité de la forme ; elle a suscité assez d’engouement pour qu’une étude analytique lui soit consacrée. Cette messe appartient, tout du moins sous la forme où nous la connaissons, au genre de la messe concertante, avec solistes, chœur et orchestre, pour laquelle nous n’avons en France, que très peu d’autres exemples contemporains. Son interprétation nécessite un petit chœur de solistes, un chœur à 5 parties « à la française » (dessus, hautes-contre, tailles et basses-tailles) et un orchestre à cordes « à la française » à 4 parties (violons, hautes-contre, tailles et basse de violon et basse continue) ainsi que les flûtes.
Cette édition critique de Jean Duron contient en outre la préface en français et en anglais, dans laquelle il étudie les différentes versions de l'oeuvre, la datation et les circonstances de sa création, des exemples du fac similé de Charpentier pour comprendre les problèmes éditoriaux. Jean Duron donne également des éléments à la réflexion des interprètes pour une interprétation documentée, notamment les effectifs et le dispositif scénique.
Simphonie devant le Kyrie
Simphonie devant le Sanctus
Simphonie devant l'Agnus Dei