Missa Assumpta est Maria [H.11]
C’est la dernière et certainement la plus complexe des messes de Marc-Antoine Charpentier ; on a beaucoup admiré la qualité de la musique, la profonde foi qui s’en dégage, on a beaucoup vanté l’extrême habileté du contrepoint et la surprenante efficacité de la forme ; elle a suscité assez d’engouement pour qu’une étude analytique lui soit consacrée. Cette messe appartient, tout du moins sous la forme où nous la connaissons, au genre de la messe concertante, avec solistes, chœur et orchestre, pour laquelle nous n’avons en France, que très peu d’autres exemples contemporains. Son interprétation nécessite un petit chœur de solistes, un chœur à 5 parties « à la française » (dessus, hautes-contre, tailles et basses-tailles) et un orchestre à cordes « à la française » à 4 parties (violons, hautes-contre, tailles et basse de violon et basse continue) ainsi que les flûtes. Ce conducteur, tiré de l’édition critique Marc-Antoine Charpentier, Messes, vol.1 éditée par Jean Duron, sans introduction, permettra aisément l’interprétation vocale de l’œuvre. Pour de plus amples références aux différentes versions, à la datation et aux circonstances de création de l’œuvre l’on pourra se référer à l’édition critique.