Partition
Cum invocarem
François ESTIENNE
(1674-1755)
Nouveau
Référence : CAHIERS-363
Format :
22,5x31 cm
Reliure : Broché
36,00 € TTC
En stock
François ESTIENNE
(1674-1755)
Editeur(s) :
Bénédicte HERTZ
Collection :
Chœur et orchestre
Type d’édition :
Conducteur
Maison d'édition :
Editions du Centre de musique baroque de Versailles
Cette référence comprend :
1 ex. Conducteur
Présentation :
Le Cum invocarem a-t-il été composé spécifiquement pour les premiers Concerts qui se créent à Lyon ? S’agit-il d’une œuvre antérieure, composée par Estienne pour l’une des cathédrales qui l’ont employé ? A-t-il été joué pour la cérémonie du Vœu pour la santé du roi ou Salut du 8 août, institué à Lyon à partir de 1721, en mémoire de la guérison du jeune Louis XV ? Au travers de cette œuvre se posent pour la première fois les questions du statut du genre du Motet à grand chœur, alors que celui-ci subit une mutation soudaine et sans précédent, se destinant à un nouveau public et à de nouvelles formes d’interprétation. Bénédicte Hertz, éditrice du volume, présente une facette de ses travaux novateurs sur les Académies de Concert au début du XVIIIe siècle qui éclaire ce répertoire sous un jour nouveau, à l’origine du concert public.
Les sources d’archives permettent de proposer une estimation des effectifs nécessaires à l’interprétation du Cum invocarem : 5 solistes (Dessus, haute-contre, taille, 2 basses), chœur à 5 à la française (Dessus, hautes-contre, taille, basse-taille et basse) et un orchestre de bois et cordes (2 ou 3 hautbois et flûtes, 2 ou 3 bassons, 10 ou 11 Dessus de violons, 3 hautes-contre et tailles de violon, 7 ou 8 basses de violon, 1 ou 2 contrebasses).
François Estienne nait à Aix-en-Provence en 1674. Il devient enfant de chœur de la cathédrale, comme deux de ses frères, vers l’âge de huit ou neuf ans. Guillaume Poitevin y dispense alors une formation de qualité : André Campra ou Jean Gilles comptent au nombre de ses élèves les plus célèbres. A sa sortie, Estienne débute une belle carrière de maître de musique dans le Midi de la France : Arles, Marseille, puis Avignon. Il arrive à Lyon, qui présente alors la particularité de bannir la polyphonie pour n’utiliser que le plain-chant dans toutes les églises du diocèse, dans les années 1719-1720. Mais Lyon compte aussi deux académies de musique auprès desquelles Estienne s’est assuré une position nouvelle et stable. Ses motets eurent encore un beau succès après sa mort en 1755, dans les cathédrales provençales et peut-être même au Concert spirituel parisien.
Le Centre de musique baroque de Versailles publie un motet inédit, Cum invocarem, de François Estienne, compositeur de l’école d’Aix-en-Provence – comme André Campra et Jean Gilles –, dont la source provient de la bibliothèque de l’Académie des beaux-arts de Lyon et porte le cachet de sa rivale, l’éphémère Académie des Jacobains.
Le Cum invocarem a-t-il été composé spécifiquement pour les premiers Concerts qui se créent à Lyon ? S’agit-il d’une œuvre antérieure, composée par Estienne pour l’une des cathédrales qui l’ont employé ? A-t-il été joué pour la cérémonie du Vœu pour la santé du roi ou Salut du 8 août, institué à Lyon à partir de 1721, en mémoire de la guérison du jeune Louis XV ? Au travers de cette œuvre se posent pour la première fois les questions du statut du genre du Motet à grand chœur, alors que celui-ci subit une mutation soudaine et sans précédent, se destinant à un nouveau public et à de nouvelles formes d’interprétation. Bénédicte Hertz, éditrice du volume, présente une facette de ses travaux novateurs sur les Académies de Concert au début du XVIIIe siècle qui éclaire ce répertoire sous un jour nouveau, à l’origine du concert public.
Les sources d’archives permettent de proposer une estimation des effectifs nécessaires à l’interprétation du Cum invocarem : 5 solistes (Dessus, haute-contre, taille, 2 basses), chœur à 5 à la française (Dessus, hautes-contre, taille, basse-taille et basse) et un orchestre de bois et cordes (2 ou 3 hautbois et flûtes, 2 ou 3 bassons, 10 ou 11 Dessus de violons, 3 hautes-contre et tailles de violon, 7 ou 8 basses de violon, 1 ou 2 contrebasses).
François Estienne nait à Aix-en-Provence en 1674. Il devient enfant de chœur de la cathédrale, comme deux de ses frères, vers l’âge de huit ou neuf ans. Guillaume Poitevin y dispense alors une formation de qualité : André Campra ou Jean Gilles comptent au nombre de ses élèves les plus célèbres. A sa sortie, Estienne débute une belle carrière de maître de musique dans le Midi de la France : Arles, Marseille, puis Avignon. Il arrive à Lyon, qui présente alors la particularité de bannir la polyphonie pour n’utiliser que le plain-chant dans toutes les églises du diocèse, dans les années 1719-1720. Mais Lyon compte aussi deux académies de musique auprès desquelles Estienne s’est assuré une position nouvelle et stable. Ses motets eurent encore un beau succès après sa mort en 1755, dans les cathédrales provençales et peut-être même au Concert spirituel parisien.
Pagination :
82
Date de parution :
2024-05
Introduction (langue) :
Français/Anglais
ISMN 979-0-56016-363-5
Les œuvres
Genre :
motet
Ton :
do mineur
Durée :
entre 20' et 29'