CD
Grands Motets, vol. II
(un scandale à la musique du Roi)
Henry DESMAREST
(1661-1741)
Référence : GCD921610
14,50 € TTC
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Henry DESMAREST
(1661-1741)
Maison d'édition :
Glossa
Présentation :
À nouveau, Hervé Niquet donne à connaître : au fil des ans, il est devenu l’un des maîtres incontestés du grand motet français. Là où d’autres ont bâti leur carrière sur les cantates de Bach, lui a choisi d’explorer par le menu ce genre si noble et si raffiné : Lully, Colasse, Charpentier, Campra, Lalande, Lorenzani, Boismortier, Rameau... et bien sûr Desmarest, tous ces compositeurs qui ont fait autrefois la gloire de la cour de France et qui ont contribué à porter loin aujourd’hui la renommée de l’art sacré du Grand Siècle. Voici donc ici Hervé Niquet, avec trois motets inédits d’un Henry Desmarest, jeune encore – il était né en 1661 –, quelques années à peine après sa sortie du corps des pages de la Chapelle Royale. Favori du roi, du dauphin et de toute la cour de Versailles, présenté comme le plus digne successeur de Lully, Desmarest constitue cependant l’un des premiers cas de compositeur «nègre» de l’histoire : entre 1683 et 1693, il composa des oeuvres que signait Nicolas Goupillet, second maître de chapelle de Louis XIV, certaines d’entre elles que nous pouvons écouter dans ce disque.
Ces trois motets sont des moments de musique très frais, où Desmarest peut faire valoir à loisir sa «carte du tendre», son goût pour le contrepoint savant et savoureux avec ses cinq parties subtilement disposées. Il y joue des nouvelles possibilités vocales et instrumentales créées pour la Chapelle de 1682, de ces masses colorées qui contrastent, châtoient et exaltent le son. Ces trois œuvres témoignent magnifiquement, presque comme une photographie, de la musique du Versailles nouveau : élégante, raffinée, se déployant dans l’espace avec gravité et majesté.
Ce disque offre d’autres points d’un grand intérêt, par exemple la «présentation en société» du cromorne, mystérieux instrument de la famille du hautbois, reconstruit expressément pour l’interprétation du motet De profundis par lequel commence le CD.
Ces trois motets sont des moments de musique très frais, où Desmarest peut faire valoir à loisir sa «carte du tendre», son goût pour le contrepoint savant et savoureux avec ses cinq parties subtilement disposées. Il y joue des nouvelles possibilités vocales et instrumentales créées pour la Chapelle de 1682, de ces masses colorées qui contrastent, châtoient et exaltent le son. Ces trois œuvres témoignent magnifiquement, presque comme une photographie, de la musique du Versailles nouveau : élégante, raffinée, se déployant dans l’espace avec gravité et majesté.
Ce disque offre d’autres points d’un grand intérêt, par exemple la «présentation en société» du cromorne, mystérieux instrument de la famille du hautbois, reconstruit expressément pour l’interprétation du motet De profundis par lequel commence le CD.
Hanna Bayodi, dessus
Stéphanie Révidat, dessus
François-Nicolas Geslot, haute-contre
Sébastien Droy, taille
Benoît Arnould, basse-taille
Le Concert Spirituel
Hervé Niquet (dir.)
Durée total : 00:56:21
contenu :
1-10. De profundis (psaume 129)
11-17. Veni Creator (hymne pour la fête de la Pentecôte)
18-26. Cum Invocarem (psaume 4)
Stéphanie Révidat, dessus
François-Nicolas Geslot, haute-contre
Sébastien Droy, taille
Benoît Arnould, basse-taille
Le Concert Spirituel
Hervé Niquet (dir.)
Durée total : 00:56:21
contenu :
1-10. De profundis (psaume 129)
11-17. Veni Creator (hymne pour la fête de la Pentecôte)
18-26. Cum Invocarem (psaume 4)
Date de parution :
2005-09
Introduction (langue) :
Anglais/Français/Allemand