Livre
Antoine Dauvergne (1713-1797)
Une carrière tourmentée dans la France musicale des Lumières
Référence : CMBV-B011
Reliure : Souple
39,00 € TTC
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Collection :
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Maison d'édition :
Editions Mardaga
Présentation :
Aucun travail de recherche n'avait jusqu'à présent proposé une synthèse générale sur la vie et l'œuvre d'Antoine Dauvergne, mettant en valeur la richesse de sa production et, surtout, son rôle actif à la tête des institutions musicales à la veille de la Révolution française. Le présent ouvrage propose de réparer cette injustice : autour d'une figure qui apparaît désormais essentiel, c'est tout un pan méconnu du Siècle des Lumières qui reprend vie.
Violoniste, compositeur, directeur de la musique royale et de l'Opéra, Antoine Dauvergne eut à construire sa carrière au cœur d'une époque complexe, marquée par des querelles esthétiques, des restructurations institutionnelles et des bouleversements sociaux sans précédent dans l'histoire du royaume. Provincial d'origine modeste, c'est à Paris qu'il fait ses premières armes, avant que Versailles ne lui ouvre ses portes. La fin des années 1760 marque l'acmé de son ascension, Dauvergne cumulant des postes prestigieux à la Cour et dans la capitale. Directeur du Concert Spirituel et de l'Académie royale de musique, il renouvelle avec clairvoyance la programmation des salles parisiennes ; compositeur d'opéras et de grands motets, il apparaît comme le digne successeur de Rameau et de Mondonville. Qui d'autre, alors, pouvait prétendre à une telle reconnaissance et à un tel pouvoir? Dauvergne ne renouvelait-il pas, à un siècle de distance, le modèle lullyste ?
Son œuvre reflète parfaitement les problématiques essentielles du temps. Participant au mouvement de revitalisation de l'ancien répertoire lyrique, Dauvergne se montre l'un des plus actifs à adapter les partitions au goût du jour. Avec dix ans d'avance, il réhabilite les livrets anciens en les remettant en musique. Enfin, il invente de nouveaux genres scéniques appelés à faire les grandes heures du XIXe siècle : l'opéra-comique, la comédie légère et la ballet-pantomime.
Après des diplômes de violoncelle, musique de chambre et formation musicale, Benoît Dratwicki se tourne vers l'histoire, l'analyse et l'esthétique musicales, obtenant différentes distinctions aux conservatoires de Metz et de Paris, avant d'intégrer les classes d'Esthétique et de Culture musicale au CNSMDP. Depuis 2001, il est délégué puis directeur artistique du Centre de musique baroque de Versailles. De 2006 à 2009, il participe à la création du Palazzetto Bru Zane - Centre de musique romantique française (à Venise) dont il est aujourd'hui conseiller artistique.
Violoniste, compositeur, directeur de la musique royale et de l'Opéra, Antoine Dauvergne eut à construire sa carrière au cœur d'une époque complexe, marquée par des querelles esthétiques, des restructurations institutionnelles et des bouleversements sociaux sans précédent dans l'histoire du royaume. Provincial d'origine modeste, c'est à Paris qu'il fait ses premières armes, avant que Versailles ne lui ouvre ses portes. La fin des années 1760 marque l'acmé de son ascension, Dauvergne cumulant des postes prestigieux à la Cour et dans la capitale. Directeur du Concert Spirituel et de l'Académie royale de musique, il renouvelle avec clairvoyance la programmation des salles parisiennes ; compositeur d'opéras et de grands motets, il apparaît comme le digne successeur de Rameau et de Mondonville. Qui d'autre, alors, pouvait prétendre à une telle reconnaissance et à un tel pouvoir? Dauvergne ne renouvelait-il pas, à un siècle de distance, le modèle lullyste ?
Son œuvre reflète parfaitement les problématiques essentielles du temps. Participant au mouvement de revitalisation de l'ancien répertoire lyrique, Dauvergne se montre l'un des plus actifs à adapter les partitions au goût du jour. Avec dix ans d'avance, il réhabilite les livrets anciens en les remettant en musique. Enfin, il invente de nouveaux genres scéniques appelés à faire les grandes heures du XIXe siècle : l'opéra-comique, la comédie légère et la ballet-pantomime.
Après des diplômes de violoncelle, musique de chambre et formation musicale, Benoît Dratwicki se tourne vers l'histoire, l'analyse et l'esthétique musicales, obtenant différentes distinctions aux conservatoires de Metz et de Paris, avant d'intégrer les classes d'Esthétique et de Culture musicale au CNSMDP. Depuis 2001, il est délégué puis directeur artistique du Centre de musique baroque de Versailles. De 2006 à 2009, il participe à la création du Palazzetto Bru Zane - Centre de musique romantique française (à Venise) dont il est aujourd'hui conseiller artistique.
Pagination :
479
Date de parution :
2011-01
Introduction (langue) :
Français
ISBN 978-2-8047-0082-9