Partition
Idylle "Un pasteur de son peuple"
Bernard-Aymable DUPUY
(1707-1789)
Référence : CAHIERS-178
Format :
19,4x24,1 cm
Reliure : Broché
22,50 € TTC
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Bernard-Aymable DUPUY
(1707-1789)
Editeur(s) :
Françoise TALVARD
Collection :
Œuvre lyrique
Type d’édition :
Conducteur
Maison d'édition :
Editions du Centre de musique baroque de Versailles
Présentation :
Bernard-Aymable Dupuy est depuis 6 ans maître de musique de la collégiale Saint-Sernin de Toulouse lorsqu’il compose cette œuvre profane. Il s’agit d’un exercice original : un portrait en musique de Monseigneur Dillon pour fêter sa nomination à l’archevêché de Toulouse. Ce haut prélat fut, entre autre, archevêque et Primat de Narbonne et, à ce titre, le dernier Président-Né des États du Languedoc.
Ce petit opéra a été donné à Toulouse dans la grande salle du Collège de la Compagnie de Jésus le 11 mai 1761. L’œuvre, qui débute sur une majestueuse ouverture, s’articule en 3 grandes parties, séparées par des mouvements instrumentaux. Chaque partie se propose d’évoquer un aspect de la personnalité du dédicataire : le grand seigneur d’Ancien Régime, sa force de caractère héritée du glorieux passé militaire de la famille Dillon, et les qualités de l’homme d’église.
La musique en est extrêmement variée et vivante : jouant tant sur les tonalités, en rapport avec le caractère des différentes sections, que sur la diversité des formes musicales, instrumentales (ouverture, rondeaux, airs, danses) et vocales (récitatifs, airs, ariette, duos et chœurs). Au cœur de la pièce, une ariette pour soprano, pleine de fraîcheur et de frivolité, vient éclairer le portrait par une allusion à peine déguisée à l’intérêt que porte le prélat à sa petite nièce, Mademoiselle de Rothe, au demeurant excellente chanteuse. Dupuy contrebalance ce moment de légèreté par la sérénité expressive du duo soprano/haute-contre “Par luy la sagesse dicte ses leçons…”.
Le compositeur parvient à réaliser un parfait équilibre entre une vivacité toute italienne, et une intelligibilité et une élégance toute française dont la portée musicale va bien au-delà de l’aspect convenu et circonstanciel que l’on pourrait attendre d’une telle pièce. Musicalement proche de l’esthétique baroque, le classicisme s’immisce dans la ligne mélodique et le phrasé.
L’ensemble des qualités de cette œuvre, sa variété, sa légèreté, sa durée, l’effectif orchestral (Bois/Cors/Cordes en trio sans alto) l’adaptent à divers usages, en particulier un spectacle complet amenant sur un même projet l’ensemble des disciplines d’une école de musique (chant/chœur/orchestre/danse/drame/histoire) quelqu’en soit le niveau.
Cette édition est proposée dans la série « Patrimoine musical en Midi-Pyrénées » par Françoise Talvard. Clarinettiste, professeur de musique en conservatoire, chercheur et éditeur associé du Centre de Musique Baroque de Versailles (CMBV), ses travaux portent sur les musiciens actifs en Midi-Pyrénées au XVIIIe siècle. Préparant un article sur Jacques Foncès pour la Revue de Musicologie (SFM-France), elle collabore par ailleurs aux travaux du CHEC sous la direction de Bernard Dompnier.
Ce petit opéra a été donné à Toulouse dans la grande salle du Collège de la Compagnie de Jésus le 11 mai 1761. L’œuvre, qui débute sur une majestueuse ouverture, s’articule en 3 grandes parties, séparées par des mouvements instrumentaux. Chaque partie se propose d’évoquer un aspect de la personnalité du dédicataire : le grand seigneur d’Ancien Régime, sa force de caractère héritée du glorieux passé militaire de la famille Dillon, et les qualités de l’homme d’église.
La musique en est extrêmement variée et vivante : jouant tant sur les tonalités, en rapport avec le caractère des différentes sections, que sur la diversité des formes musicales, instrumentales (ouverture, rondeaux, airs, danses) et vocales (récitatifs, airs, ariette, duos et chœurs). Au cœur de la pièce, une ariette pour soprano, pleine de fraîcheur et de frivolité, vient éclairer le portrait par une allusion à peine déguisée à l’intérêt que porte le prélat à sa petite nièce, Mademoiselle de Rothe, au demeurant excellente chanteuse. Dupuy contrebalance ce moment de légèreté par la sérénité expressive du duo soprano/haute-contre “Par luy la sagesse dicte ses leçons…”.
Le compositeur parvient à réaliser un parfait équilibre entre une vivacité toute italienne, et une intelligibilité et une élégance toute française dont la portée musicale va bien au-delà de l’aspect convenu et circonstanciel que l’on pourrait attendre d’une telle pièce. Musicalement proche de l’esthétique baroque, le classicisme s’immisce dans la ligne mélodique et le phrasé.
L’ensemble des qualités de cette œuvre, sa variété, sa légèreté, sa durée, l’effectif orchestral (Bois/Cors/Cordes en trio sans alto) l’adaptent à divers usages, en particulier un spectacle complet amenant sur un même projet l’ensemble des disciplines d’une école de musique (chant/chœur/orchestre/danse/drame/histoire) quelqu’en soit le niveau.
Cette édition est proposée dans la série « Patrimoine musical en Midi-Pyrénées » par Françoise Talvard. Clarinettiste, professeur de musique en conservatoire, chercheur et éditeur associé du Centre de Musique Baroque de Versailles (CMBV), ses travaux portent sur les musiciens actifs en Midi-Pyrénées au XVIIIe siècle. Préparant un article sur Jacques Foncès pour la Revue de Musicologie (SFM-France), elle collabore par ailleurs aux travaux du CHEC sous la direction de Bernard Dompnier.
Pagination :
79
Date de parution :
2008-11
Introduction (langue) :
Français
ISMN 979-0-56016-178-5
Les œuvres
Auteur texte :
ANONYME
Langue du texte :
Français
Genre :
divertissement
Ton :
Sol Majeur (ouverture en Ré Majeur)
Durée :
entre 40' et 49'