Partition
Messes des morts pour la cathédrale de Bordeaux
Charles LEVENS
(1689-1764)
Référence : CMBV_048
Format :
23x31 cm
Reliure : Broché
68,00 € TTC
En stock
Charles LEVENS
(1689-1764)
Editeur(s) :
Jean-Christophe MAILLARD
Collection :
Anthologies
Musique des maîtrises de France
Type d’édition :
Édition critique
Maison d'édition :
Editions du Centre de musique baroque de Versailles
Présentation :
Charles Levens (1689-1764) suit l'apprentissage habituel d'un musicien de cathédrale. Né à Marseille, il entre à l'âge de 11 ans à la cathédrale La Major de la cité phocéenne. À 20 ans il commence à exercer son art pour les différents évêchés du royaume : Bordeaux, Toulouse, Vannes puis à nouveau Toulouse, à la cathédrale Saint-Étienne. En 1738, Levens est nommé à la cathédrale Saint-André de Bordeaux, lieu d'accomplissement de sa carrière. Homme modeste, zélé, d'un caractère aimable et égal comme le décrivent ses employeurs, on l'imagine rigoureux à la tâche et ambitieux au vu de sa production.
Ces deux Messes des morts, écrites pour la cathédrale Saint-André de Bordeaux, sont admirables par le choix d'un effectif dépouillé, une couleur instrumentale sombre, concentrant le recueillement, offrant la part belle à deux bassons concertants qui dialoguent avec les solistes et le chœur. Levens pourtant, sachant l'effectif peu habituel, propose de remplacer le ou les bassons par des violoncelles. L'effectif est ainsi adaptable à tous les ensembles de moyenne dimension : 4 solistes (dessus, haute-contre, haute-taille et basse-taille), un chœur à 5 parties (dessus, hautes-contre que l'on pourra confier aux alti, hautes-tailles, basses-tailles et basses) et une basse continue composée d'un clavier, une basse d'archet (violoncelle ou viole de gambe), deux bassons ou deux violoncelles.
Jean-Christophe Maillard, maître de conférences à l'Université de Toulouse Le Mirail et spécialiste de la musette baroque, s'appuie sur les sources conservées à la Bibliothèque nationale de France (fonds du Conservatoire). Dans la préface, après un court rappel biographique du compositeur, il présente les particularités d'écriture, à la lumière d'un regard historique et musical, illustré de fac-similés.
Ces deux Messes des morts, écrites pour la cathédrale Saint-André de Bordeaux, sont admirables par le choix d'un effectif dépouillé, une couleur instrumentale sombre, concentrant le recueillement, offrant la part belle à deux bassons concertants qui dialoguent avec les solistes et le chœur. Levens pourtant, sachant l'effectif peu habituel, propose de remplacer le ou les bassons par des violoncelles. L'effectif est ainsi adaptable à tous les ensembles de moyenne dimension : 4 solistes (dessus, haute-contre, haute-taille et basse-taille), un chœur à 5 parties (dessus, hautes-contre que l'on pourra confier aux alti, hautes-tailles, basses-tailles et basses) et une basse continue composée d'un clavier, une basse d'archet (violoncelle ou viole de gambe), deux bassons ou deux violoncelles.
Jean-Christophe Maillard, maître de conférences à l'Université de Toulouse Le Mirail et spécialiste de la musette baroque, s'appuie sur les sources conservées à la Bibliothèque nationale de France (fonds du Conservatoire). Dans la préface, après un court rappel biographique du compositeur, il présente les particularités d'écriture, à la lumière d'un regard historique et musical, illustré de fac-similés.
Pagination :
XXXVII-100
Date de parution :
2004-12
Illustrations, fac similés (nbre) :
4
Introduction (langue) :
Français/Anglais
ISMN 979-0-707034-48-4
Les œuvres
Langue du texte :
Latin
Genre :
messe
Temps liturgique
Défunts
Ton :
Fa Majeur
Durée :
entre 30' et 39'
Mise en place :
Moyen
Niveau général :
Moyen
Commentaire :
Cette première messe (cf. la Messe des morts 2 du même auteur) est plus longue que la seconde, écrite avec le même souci de variété. On notera le bel usage qui est fait du plain-chant aux instruments.
Les parties solistes peuvent être chantées par les meilleurs choristes. Les parties de hautes-contre de chœur, d'un ambitus réduit (la - sib), pourront être chantées par des alti (éventuellement coloré d'un ou deux ténors). Les parties des bassons sont sans difficulté. La basse-continue de préférance à l'orgue (on pourra utiliser un clavecin).
Contrepoint :
Moyen
Rythme :
Moyen
Tessitures :
Moyen
Langue du texte :
Latin
Genre :
messe
Temps liturgique
Défunts
Ton :
Fa Majeur
Durée :
entre 20' et 29'
Mise en place :
Moyen
Niveau général :
Moyen
Commentaire :
L'œuvre, avec son accompagnement original, fait toujours grand effet. Le discours est très varié mêlant la peinture de la douleur, la lumière de la trompette divine et la joie douceureuse du paradis promis.
Les parties solistes peuvent être chantées par les meilleurs choristes. Les parties de hautes-contre de chœur, d'un ambitus réduit (sib - la), pourront être chantées par des alti (éventuellement coloré d'un ou deux ténors). Les parties des bassons sont sans difficulté. La basse-continue de préférance à l'orgue (on pourra utiliser un clavecin).
Contrepoint :
Moyen
Rythme :
Moyen
Tessitures :
Moyen