Partition
Benedic anima mea Domino
Nicolas BERNIER
(1665-1734)
Référence : CAHIERS-177
Format :
19,4x24,1 cm
Reliure : Broché
19,00 € TTC
En stock
Nicolas BERNIER
(1665-1734)
Collection :
Chœur et orchestre
Type d’édition :
Conducteur
Maison d'édition :
Editions du Centre de musique baroque de Versailles
Présentation :
Les Éditions du Centre de Musique Baroque de Versailles publient en partition un deuxième grand motet de Nicolas Bernier, grande figure des compositeurs de la cour à la charnière des 17e et 18e siècles. Cette nouveauté s’inscrit dans un vaste chantier de restitution et de publication des 18 grands motets du compositeur mantois qui soient encore conservés de par le monde.
Nicolas Bernier, né en 1665 à Mantes-sur-Seine (aujourd’hui Mantes-la-Jolie), fut probablement formé dans la collégiale de sa ville natale ainsi qu’à la cathédrale d’Evreux. Il aurait également fait le voyage de Rome pour étudier auprès d’Antonio Caldara. Sa présence à Paris est attestée dès 1692 où il exerce comme maître de clavecin. Il est nommé à la maîtrise de la cathédrale de Chartres en 1694, premier poste officiel qu’il quittera 4 ans plus tard pour Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris, en face du château du Louvre. En 1704, il démissionne pour succéder à Marc-Antoine Charpentier à la Sainte-Chapelle de Paris. Il fréquente par ailleurs le cercle de l’Abbé Mathieu, curé de Saint-André-des-Arts qui rassemble en sa paroisse les ultramontins, celui de Philippe d’Orléans, futur régent et mécène des arts dont il est également maître de musique, et enfin celui de la duchesse du Maine, pour qui il compose notamment les Nuits de Sceaux. En 1712, il épouse Marie Catherine Marais, fille du compositeur Marin Marais. Enfin, à 58 ans il est nommé sous-maître de la Chapelle Royale de Versailles, aux côtés de Lalande, Gervais et Campra. Tout au long de sa carrière, il a bénéficié de la protection de nombreuses personnalités dont il a su, par son talent, s’attirer les grâces. Il s’éteint à Paris en juillet 1734 à l’age de 69 ans. Jean Serré de Rieux fait de cet ardent défenseur du style italien l’apôtre des « goûts réunis » dans Les Dons des Enfants de Latone : « La France admire en lui l’Italique science ; /Rome revere en lui l’ornement de la France ». Il est également unanimement reconnu pour ses dons d’écriture et notamment pour la fugue. Ses petits motets furent joués à Saint-Cyr comme en Nouvelle-France. Ce fut enfin un excellent pédagogue, qui écrivit un remarquable traité de composition.
Le grand motet Benedic anima mea Domino de Nicolas Bernier reprend le psaume 103. Probablement composé au tout début du 18e siècle, la musique nous est parvenue incomplète : seules les parties de dessus instrumental (violons et bois) et de basses de l’orchestre nous sont parvenues, avec le chœur et les chanteurs solistes, bien que le déroulé musical soit complet. A partir de l’étude du style du compositeur, des pratiques de l’époque et de l’analyse des partitions, le Centre de Musique Baroque de Versailles s’est lancé dans un vaste chantier de restauration des parties orchestrales manquantes des motets de Nicolas Bernier sous la direction de Gérard Geay avec les classes d’écritures de Raphaël Picazos au Conservatoire à Rayonnement Départemental du Val Maubué. Ainsi, la majesté du motet retrouve la couleur si particulière de l’orchestre français à 5 parties grâce au travail de restitution de Bernard Thomas, dans la tradition versaillaise. Bernier utilise la forme musicale mise au point par Michel-Richard de Lalande dans un superbe motet « à numéro », enchaînant des séquences courtes de symphonies, solo, duos et chœur rendant au plus près les intentions du texte.
Ce motet nécessite 5 chanteurs solistes (2 dessus, haute-contre, taille et basse), un chœur à 5 parties à la française (dessus (divisés), hautes-contre, tailles, basses-tailles et basses) et un orchestre à 5 parties à la française (flûtes, dessus de violon 1 & 2, hautes-contre, tailles, quintes et basses de violon).
Nicolas Bernier, né en 1665 à Mantes-sur-Seine (aujourd’hui Mantes-la-Jolie), fut probablement formé dans la collégiale de sa ville natale ainsi qu’à la cathédrale d’Evreux. Il aurait également fait le voyage de Rome pour étudier auprès d’Antonio Caldara. Sa présence à Paris est attestée dès 1692 où il exerce comme maître de clavecin. Il est nommé à la maîtrise de la cathédrale de Chartres en 1694, premier poste officiel qu’il quittera 4 ans plus tard pour Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris, en face du château du Louvre. En 1704, il démissionne pour succéder à Marc-Antoine Charpentier à la Sainte-Chapelle de Paris. Il fréquente par ailleurs le cercle de l’Abbé Mathieu, curé de Saint-André-des-Arts qui rassemble en sa paroisse les ultramontins, celui de Philippe d’Orléans, futur régent et mécène des arts dont il est également maître de musique, et enfin celui de la duchesse du Maine, pour qui il compose notamment les Nuits de Sceaux. En 1712, il épouse Marie Catherine Marais, fille du compositeur Marin Marais. Enfin, à 58 ans il est nommé sous-maître de la Chapelle Royale de Versailles, aux côtés de Lalande, Gervais et Campra. Tout au long de sa carrière, il a bénéficié de la protection de nombreuses personnalités dont il a su, par son talent, s’attirer les grâces. Il s’éteint à Paris en juillet 1734 à l’age de 69 ans. Jean Serré de Rieux fait de cet ardent défenseur du style italien l’apôtre des « goûts réunis » dans Les Dons des Enfants de Latone : « La France admire en lui l’Italique science ; /Rome revere en lui l’ornement de la France ». Il est également unanimement reconnu pour ses dons d’écriture et notamment pour la fugue. Ses petits motets furent joués à Saint-Cyr comme en Nouvelle-France. Ce fut enfin un excellent pédagogue, qui écrivit un remarquable traité de composition.
Le grand motet Benedic anima mea Domino de Nicolas Bernier reprend le psaume 103. Probablement composé au tout début du 18e siècle, la musique nous est parvenue incomplète : seules les parties de dessus instrumental (violons et bois) et de basses de l’orchestre nous sont parvenues, avec le chœur et les chanteurs solistes, bien que le déroulé musical soit complet. A partir de l’étude du style du compositeur, des pratiques de l’époque et de l’analyse des partitions, le Centre de Musique Baroque de Versailles s’est lancé dans un vaste chantier de restauration des parties orchestrales manquantes des motets de Nicolas Bernier sous la direction de Gérard Geay avec les classes d’écritures de Raphaël Picazos au Conservatoire à Rayonnement Départemental du Val Maubué. Ainsi, la majesté du motet retrouve la couleur si particulière de l’orchestre français à 5 parties grâce au travail de restitution de Bernard Thomas, dans la tradition versaillaise. Bernier utilise la forme musicale mise au point par Michel-Richard de Lalande dans un superbe motet « à numéro », enchaînant des séquences courtes de symphonies, solo, duos et chœur rendant au plus près les intentions du texte.
Ce motet nécessite 5 chanteurs solistes (2 dessus, haute-contre, taille et basse), un chœur à 5 parties à la française (dessus (divisés), hautes-contre, tailles, basses-tailles et basses) et un orchestre à 5 parties à la française (flûtes, dessus de violon 1 & 2, hautes-contre, tailles, quintes et basses de violon).
Pagination :
33
Date de parution :
2009-02
Introduction (langue) :
Français
ISMN 979-0-56016-177-8
Les œuvres
Langue du texte :
Latin
Genre :
motet
Temps liturgique :
Psaume 103
Ton :
do mineur (finale en Si bémol Majeur)
Durée :
entre 20' et 29'