Partition
Te Deum [S.32/iv]
4e version, ca 1720
Michel-Richard de LALANDE
(1657-1726)
Nouveau
Référence : CAHIERS-345
Format :
22,5x31 cm
Reliure : Cahiers cousus, broché
149,00 € TTC
En stock
Michel-Richard de LALANDE
(1657-1726)
Editeur(s) :
Thomas LECONTE
Collection :
Chœur et orchestre
Type d’édition :
Conducteur
Maison d'édition :
Editions du Centre de musique baroque de Versailles
Cette référence comprend :
1 ex. Conducteur
Présentation :
Composé en 1684, plusieurs fois révisé par le compositeur lui-même, cet hymne de saint Ambroise, chant de victoire et d’action de grâces, rehausse les fastes de la fin du Grand Siècle et des premières années du règne de Louis XV. Cette toute dernière version, révisée par le compositeur entre 1720 et 1726, est contemporaine du retour de Louis XV, de la cour et du gouvernement de Paris à Versailles (15 juin 1722), après sept ans de régence. Elle est aussi l’un des tout derniers témoins de la longue et brillante carrière de Lalande à la cour, où il aura passé plus de cinquante ans au service du roi, à la tête de la Musique de la Chapelle et de celle de la Chambre. Mais la fortune du Te Deum a largement dépassé le cadre de la cour. Il est notamment l’un des motets de Lalande le plus joué au Concert Spirituel, et les archives font état de concerts en province jusqu’en 1781.
En même temps qu’elle témoigne de la dernière « manière » de Michel-Richard de Lalande, cette 4e version du Te Deum relate un moment important de l’évolution de l’orchestre français : le passage de la texture à 5, jusque-là majoritaire et emblématique du règne de Louis XIV, vers une texture à 4 parties, qui sera caractéristique de celui de Louis XV.
L’interprétation de ce motet fait appel à 6 voix de récit, un chœur à 5 parties (dont un petit chœur) et un orchestre à 4 parties « à la française » avec bois, cuivres, percussions et cordes.
Né à Paris en 1657, Michel-Richard de Lalande (1657-1726) reçoit sa formation musicale à la maîtrise de Saint-Germain-l’Auxerrois. Organiste réputé, il tient plusieurs tribunes parisiennes. Maître de clavecin des filles légitimées de Louis XIV, il intègre la Musique du roi en 1683. Il cumule alors peu à peu les offices de la Musique de la cour, des quatre quartiers de sous-maître de la Chapelle, aux trois grandes charges (surintendant, maître et compositeur) de la Musique de la Chambre. Il est l’auteur de ballets, mascarades, musiques de scène et divertissements de cour, ainsi que des fameuses Symphonies pour les soupers du Roi. C’est à la Chapelle que son empreinte est la plus forte. Des 77 grands motets qu’il compose, certains d’entre eux font les beaux jours du Concert Spirituel jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
Le Te Deum [S.32] de Michel-Richard de Lalande, dont le Centre de musique baroque de Versailles publie la 4e et dernière version revue par le compositeur, est, de tous les motets à grand chœur de Lalande, sans doute l’un des plus fameux. Cette révision par le compositeur est aussi l’un des derniers témoins de sa brillante carrière et un marqueur de l’évolution de la texture de l’orchestre « à la française » de 5 à 4 parties de cordes. Thomas Leconte, qui a réalisé cette édition, présente en particulier cette évolution dans une préface riche sur le contexte des effectifs.
Composé en 1684, plusieurs fois révisé par le compositeur lui-même, cet hymne de saint Ambroise, chant de victoire et d’action de grâces, rehausse les fastes de la fin du Grand Siècle et des premières années du règne de Louis XV. Cette toute dernière version, révisée par le compositeur entre 1720 et 1726, est contemporaine du retour de Louis XV, de la cour et du gouvernement de Paris à Versailles (15 juin 1722), après sept ans de régence. Elle est aussi l’un des tout derniers témoins de la longue et brillante carrière de Lalande à la cour, où il aura passé plus de cinquante ans au service du roi, à la tête de la Musique de la Chapelle et de celle de la Chambre. Mais la fortune du Te Deum a largement dépassé le cadre de la cour. Il est notamment l’un des motets de Lalande le plus joué au Concert Spirituel, et les archives font état de concerts en province jusqu’en 1781.
En même temps qu’elle témoigne de la dernière « manière » de Michel-Richard de Lalande, cette 4e version du Te Deum relate un moment important de l’évolution de l’orchestre français : le passage de la texture à 5, jusque-là majoritaire et emblématique du règne de Louis XIV, vers une texture à 4 parties, qui sera caractéristique de celui de Louis XV.
L’interprétation de ce motet fait appel à 6 voix de récit, un chœur à 5 parties (dont un petit chœur) et un orchestre à 4 parties « à la française » avec bois, cuivres, percussions et cordes.
Né à Paris en 1657, Michel-Richard de Lalande (1657-1726) reçoit sa formation musicale à la maîtrise de Saint-Germain-l’Auxerrois. Organiste réputé, il tient plusieurs tribunes parisiennes. Maître de clavecin des filles légitimées de Louis XIV, il intègre la Musique du roi en 1683. Il cumule alors peu à peu les offices de la Musique de la cour, des quatre quartiers de sous-maître de la Chapelle, aux trois grandes charges (surintendant, maître et compositeur) de la Musique de la Chambre. Il est l’auteur de ballets, mascarades, musiques de scène et divertissements de cour, ainsi que des fameuses Symphonies pour les soupers du Roi. C’est à la Chapelle que son empreinte est la plus forte. Des 77 grands motets qu’il compose, certains d’entre eux font les beaux jours du Concert Spirituel jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.
Pagination :
127
Date de parution :
2024-05
Introduction (langue) :
Français/Anglais
ISMN 979-0-56016-345-1
Les œuvres
Genre :
motet
Ton :
Ré Majeur
Durée :
entre 30' et 39'