Les Nations, vol. 3
troisième ordre "L'Impériale"
Ces parties séparées, en version moderne, reprennent exactement les parties originales, en incluant le travail éditorial, indispensable à la bonne exécution de ces oeuvres. Une basse chiffrée réalisée y a été ajoutée pour les claviéristes encore peu familiers du continuo.
Couperin utilise des termes généraux pour désigner ses parties séparées. Il affirme de plus que tous ses trios "peuvent s'exécuter à deux clavecins, ainsi que sur tous autres instruments". On pourrait penser qu'à l'instar des Concerts royaux, Les Nations "conviennent non seulement au clavecin, mais aussi au violon, à la flûte, au hautbois, à la viole et au basson" ou que, comme Les Goûts réunis, elles sont "à l'usage de toutes les sortes d'instruments de musique". La tessitures des parties indique pourtant un effectif précis : deux violons, une viole et un clavecin. Les dessus sont trop graves pour les instruments à vent ; la basse d'archet est trop aigüe pour la basse de violon de l'époque de Couperin ; la partie de basse chiffrée trop aigüe pour le théorbe.