Partition
In convertendo (1703)
André CAMPRA
(1660-1744)
Référence : CAHIERS-14
Format :
19,4x24,1 cm
Reliure : Broché
18,50 € TTC
Livraison + 2 semaines
André CAMPRA
(1660-1744)
Collection :
Chœur et orchestre
Type d’édition :
Conducteur
Maison d'édition :
Editions du Centre de musique baroque de Versailles
Présentation :
Né en 1660, André Campra étudia la musique avec Guillaume Poitevin, maître de chapelle à la maîtrise Saint-Sauveur de la cathédrale d’Aix en Provence qui forma plusieurs musiciens de grand renom (dont Jean Gilles). À sa sortie, ayant obtenu sa prêtrise, Campra, dont la vie semble mouvementée, obtient plusieurs nominations dans le sud de la France. En 1694 il rejoint Paris et obtient la maîtrise de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il en démissionne en 1700 pour se consacrer librement à une carrière lyrique toute aussi exceptionnelle qui le conduira à la direction de l’Académie royale de musique en 1730. Philippe d’Orléans lui confie en 1723 l’un des quartiers de la Chapelle royale en remplacement de Lalande. Campra y compose ou remanie la plupart des grands motets qui nous sont parvenus. Il meurt en 1744.
L’In Convertendo Dominus, psaume 125, est un grand motet dont le texte, laudatif, met en scène la reconnaissance du peuple de Dieu pour sa délivrance. Le style versaillais, influencé par Lalande, tend à s’imposer avec ses découpes par verset contrastées par le caractère, les effectifs et les tempi. La durée est normée, pour l’utilisation liturgique, à une vingtaine de minutes.
Cette version fut éditée en 1703 (Motets à 1 et 2 voix, au nombre de neuf, avec la basse continue, Paris, Ch. Ballard). Il s’agit de la première version de ce grand motet qui sera, en 1726, profondément remanié par Campra pour la chapelle royale. Le discours est en général plus développé et l’orchestration est toujours marquée par l’organisation lulliste, héritée des 24 violons du roi, à 5 parties de cordes.
L’orchestre comprend donc les bois (seuls les hautbois et bassons sont indiqués), les dessus, hautes-contre, tailles, quintes et basses de violon et la basse continue. 5 chanteurs solistes sont sollicités (2 dessus, haute-contre, taille, basse-taille et basse) – les deux voix de femmes n’étant utilisées qu’en un « petit chœur » de 6 mesures avec la haute-contre, l’on pourra également n’utiliser que les 3 voix d’hommes solistes – et un chœur à 5 parties « à la française » (dessus (divisés), hautes-contre, tailles, basses-tailles et basses).
L’In Convertendo Dominus, psaume 125, est un grand motet dont le texte, laudatif, met en scène la reconnaissance du peuple de Dieu pour sa délivrance. Le style versaillais, influencé par Lalande, tend à s’imposer avec ses découpes par verset contrastées par le caractère, les effectifs et les tempi. La durée est normée, pour l’utilisation liturgique, à une vingtaine de minutes.
Cette version fut éditée en 1703 (Motets à 1 et 2 voix, au nombre de neuf, avec la basse continue, Paris, Ch. Ballard). Il s’agit de la première version de ce grand motet qui sera, en 1726, profondément remanié par Campra pour la chapelle royale. Le discours est en général plus développé et l’orchestration est toujours marquée par l’organisation lulliste, héritée des 24 violons du roi, à 5 parties de cordes.
L’orchestre comprend donc les bois (seuls les hautbois et bassons sont indiqués), les dessus, hautes-contre, tailles, quintes et basses de violon et la basse continue. 5 chanteurs solistes sont sollicités (2 dessus, haute-contre, taille, basse-taille et basse) – les deux voix de femmes n’étant utilisées qu’en un « petit chœur » de 6 mesures avec la haute-contre, l’on pourra également n’utiliser que les 3 voix d’hommes solistes – et un chœur à 5 parties « à la française » (dessus (divisés), hautes-contre, tailles, basses-tailles et basses).
Pagination :
31
Date de parution :
2010-04
Introduction (langue) :
Français
ISMN 979-0-56016-014-6
Les œuvres
Langue du texte :
Latin
Genre :
motet
Temps liturgique :
Psaume 125
Ton :
Si bémol Majeur
Durée :
entre 20' et 29'