Partition
Symphonies des Fêtes grecques et romaines
François COLLIN DE BLAMONT
(1690-1760)
Référence : CAHIERS-220
Format :
22,5x31 cm
Reliure : Broché
20,20 € TTC
En stock
François COLLIN DE BLAMONT
(1690-1760)
Editeur(s) :
Julien DUBRUQUE
Collection :
Orchestre
Type d’édition :
Conducteur
Maison d'édition :
Editions du Centre de musique baroque de Versailles
Présentation :
François Collin (ou Colin) de Blamont est né en 1690 à Versailles de parents musiciens, tous deux ordinaires de la Musique du roi. Son apprentissage est confié à Lalande, ami de son père. Il participe, comme Bernier, aux concerts donnés par la duchesse du Maine à Sceaux et, dès 1709, entre au service de la Cour : haute-contre des chœurs de la Chapelle royale, puis taille à la Chambre du roi en 1717. Deux ans plus tard, il reprend la charge de Surintendant de la Musique de la Chambre du roi, celle du fils Lully, aux côtés de Destouches. Il écrit pour l’Académie royale de musique et, par ses charges, pour les divertissements de cour que suscitent les mariages et les naissances qui marquent le début du règne de Louis XV. À la mort de Lalande il partage, toujours avec Destouches, la responsabilité de l’éducation des Pages. Il participe également aux Concerts de la reine que Marie Leczynska met au goût du jour. En 1732, l’exécution de son Te Deum, souvent repris durant tout le 18e siècle, participe à la querelle de préséance qui oppose les musiciens de la Chambre à ceux de la Chapelle du roi. C’est à partir de 1744 qu’il se retire progressivement de ses charges au profit de François Francœur et Bernard de Bury, son filleul et protégé. Il est encore sollicité par la Cour, notamment pour le mariage du Dauphin et les représentations de la marquise de Pompadour sur son Théâtre des Petits-Appartements. Dans les années 1750, retiré de la Cour du fait de sa santé, il participe encore à la Querelle des Bouffons. Il meurt en 1760 à Versailles, anobli et décoré du cordon de l’ordre de Saint-Michel par Louis XV.
Les Fêtes grecques et romaines, ballet héroïque de François Collin de Blamont sur un livret de Louis Fuzelier, créé en juillet 1723 à l’Académie royale de musique, connut un immense succès durant le 18e siècle, aussi bien sur la scène lyrique qu’à la foire. La chorégraphie de l’air des lutteurs ou l’air du premier menuet de l’air des Bacchanales qui servi de timbre à la chanson « Chantez petit Colin… » (texte de Voltaire), figurent parmi les pièces les plus marquantes de leur temps. Outre le caractère novateur de cette œuvre – il s’agit du premier ballet héroïque, genre qui concurrencera l’opéra-ballet créé notamment par André Campra – il s’agit d’une étape importante du théâtre lyrique français, synthèse entre la noblesse de la tragédie lyrique créée par Lully et le ton plus badin, avec ses ariettes et ses divertissements chorégraphiques, de l’opéra-ballet créé par Campra. Commandé à l’origine pour fêter la majorité du roi, le programme politique de l’œuvre est également ambitieux. Après les années de régence de Philippe d’Orléans, on forçait Louis XV à perpétuer la pompe du règne du Roi-Soleil. Il devait danser sur scène dans un contexte mythologique en maître du monde gouvernant les quatre éléments (prologue), au milieu des vainqueurs des Jeux Olympiques (deuxième entrée), en Général des armées romaines ou en Poète lyrique de l’Antiquité.
Les pièces instrumentales de l’œuvre, contenant une chaconne, des rigaudons, des menuets, des ritournelles, une bourrée, un rondeau des tambourins… offrent une grande palette d’instrumentation. Majoritairement écrites pour un orchestre à 4 parties (dessus instrumentaux souvent divisés, hautes-contre, tailles et basses instrumentales), on trouve également les timbales et trompettes, les flûtes, les cors, et parfois des instrumentations atypiques : un air et un passepied pour flûtes et violons, un menuet pour violons et altos, un menuet pour hautbois et deux violons un tambourin pour deux cors, cordes et hautbois… Ajouté à l’originalité thématique de ces entrées (Les Jeux olympiques, Les Bacchanales, Les Saturnales et La Fête de Diane ajoutée en 1734) ces symphonies pourront intéresser tout ensemble instrumental dans un répertoire où la noblesse de ton ne le cède pas à la volubilité de la mélodie, tant sous forme de suite, comme proposé, qu’en extrayant les pièces pour mettre en valeur leur caractère dans un concert lyrique.
Les Fêtes grecques et romaines, ballet héroïque de François Collin de Blamont sur un livret de Louis Fuzelier, créé en juillet 1723 à l’Académie royale de musique, connut un immense succès durant le 18e siècle, aussi bien sur la scène lyrique qu’à la foire. La chorégraphie de l’air des lutteurs ou l’air du premier menuet de l’air des Bacchanales qui servi de timbre à la chanson « Chantez petit Colin… » (texte de Voltaire), figurent parmi les pièces les plus marquantes de leur temps. Outre le caractère novateur de cette œuvre – il s’agit du premier ballet héroïque, genre qui concurrencera l’opéra-ballet créé notamment par André Campra – il s’agit d’une étape importante du théâtre lyrique français, synthèse entre la noblesse de la tragédie lyrique créée par Lully et le ton plus badin, avec ses ariettes et ses divertissements chorégraphiques, de l’opéra-ballet créé par Campra. Commandé à l’origine pour fêter la majorité du roi, le programme politique de l’œuvre est également ambitieux. Après les années de régence de Philippe d’Orléans, on forçait Louis XV à perpétuer la pompe du règne du Roi-Soleil. Il devait danser sur scène dans un contexte mythologique en maître du monde gouvernant les quatre éléments (prologue), au milieu des vainqueurs des Jeux Olympiques (deuxième entrée), en Général des armées romaines ou en Poète lyrique de l’Antiquité.
Les pièces instrumentales de l’œuvre, contenant une chaconne, des rigaudons, des menuets, des ritournelles, une bourrée, un rondeau des tambourins… offrent une grande palette d’instrumentation. Majoritairement écrites pour un orchestre à 4 parties (dessus instrumentaux souvent divisés, hautes-contre, tailles et basses instrumentales), on trouve également les timbales et trompettes, les flûtes, les cors, et parfois des instrumentations atypiques : un air et un passepied pour flûtes et violons, un menuet pour violons et altos, un menuet pour hautbois et deux violons un tambourin pour deux cors, cordes et hautbois… Ajouté à l’originalité thématique de ces entrées (Les Jeux olympiques, Les Bacchanales, Les Saturnales et La Fête de Diane ajoutée en 1734) ces symphonies pourront intéresser tout ensemble instrumental dans un répertoire où la noblesse de ton ne le cède pas à la volubilité de la mélodie, tant sous forme de suite, comme proposé, qu’en extrayant les pièces pour mettre en valeur leur caractère dans un concert lyrique.
Pagination :
64
Date de parution :
2011-01
Introduction (langue) :
Français
ISMN 979-0-56016-220-1
Les œuvres
Genre :
suite d'orchestre
Ton :
sol mineur
Durée :
moins de 10'
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suite d'orchestre
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Ré Majeur
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suite d'orchestre
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Durée :
entre 10' et 19'
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suite d'orchestre
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