Natif du diocèse de Clermont-Ferrand et directeur de la musique chez les jésuites de 1660 à 1675 où il était entré en 1621, nous ne possédons que peu d’informations sur la biographie de Jean-Baptiste Geoffroy (1601-1675). Il se distingue par un projet éditorial ambitieux : publier la quasi totalité de la musique nécessaire aux offices d’une paroisse. Aujourd’hui incomplet, cette édition en trois volumes comprenait plus de 1 200 pages. À la manière des Cantica Sacra d’Henry Du Mont, le compositeur propose un système aisé de transposition à l’octave pour permettre de chanter ces pièces par un ensemble de voix mixtes ou de voix égales, de femmes ou d’hommes, avec basse-continue. La présente messe conclut le dernier volume, paru en 1661, de cette anthologie. À l’origine pour un effectif de 4 voix « à la française » (soprano, haute-contre, ténor, basse) elle peut aisément être interprétée indépendamment par 4 voix mixtes telle quelle, par 4 voix aiguës (2 soprani, 2 alti) ou encore par 4 voix graves (haute-contre, ténor, baryton, basse), accompagnées par une basse-continue.